samedi 10 novembre 2018

La vie, la mort, pendant la guerre 1914/1918

Le CEREM (Centre d’Étude, de Recherche et d’Édition de Marestaing) a publié de nombreux récits sur la guerre 14/18 qui m'ont été confiés par des amis.
En premier lieu, le plus important est celui de Saint-Laurent, habitant de Marestaing, avec ses "Carnets de Guerre".
Mais il y eut ensuite plusieurs récits captivants :
"L'Exode 1914-1915, journal d'un garçon de 13 ans"
"Les Mémoires de guerre, 1915-1919".
pour ne citer que les plus importants...
Mais si toutes les guerres sont atroces, les circonstances du décès du soldat sont parfois encore plus terribles et absurdes.
Il y a peu de temps grâce aux recherches d'un ami, nous avons découvert les circonstances du décès de mon grand-oncle dans les premiers jours de la guerre.
Le capitaine Cazalas est tout d'abord blessé par la mitraille allemande. Il est transporté un peu à l'écart et un médecin militaire commence les soins.
C'est alors que les artilleurs français commencent leur sarabande, ils se trompent de cible et c'est ainsi que meurt le capitaine Cazalas et le médecin présent à son chevet.
Comme nous sommes aux premiers jours de la guerre, il n'y a pas de cimetière militaire, il est inhumé avec ceux qui sont morts à ses côtés, sur la route menant à l'église du village de Connantray-Vaurefroy et leurs tombes formeront le Monument aux Morts de ce village.
 Photos prises le 26 mai 1986
Pour toute information sur les ouvrages cités, il faut aller ICI