lundi 5 novembre 2007

Grand Contournement de Toulouse

Au sujet du dossier du Débat Public relatif au Grand contournement autoroutier de Toulouse.

Éléments de réflexion :
Page 32 : Le trafic de transit représente dans le meilleur des cas 14% du trafic sur le périphérique toulousain. Il restera donc 86% du trafic majoré de l'augmentation prévisible du trafic d'ici 2020.
Page 41 : dernier alinéa : "…développer… qui favorise la pratique des transports collectifs." C'est le point essentiel que je retiens.
Page 75 : En prenant comme hypothèse le choix du Grand Contournement Est + Sud, on voit que l'accroissement du trafic sur le périphérique varie de 32% à 59%, malgré cette réalisation. Si l'on admet que le périphérique est déjà quasiment saturé, qu'en sera-t-il alors ?

Quelques pistes :
Ce projet ne résoudra que très partiellement l'évolution prévisible du trafic routier. La première solution, la plus urgente (et peut-être la moins onéreuse) consiste à améliorer et développer le transport en commun d'échange. Prenons un seul exemple : la desserte de la section de ligne Toulouse - L'Isle-Jourdain.[1]
Depuis son cadencement, la fréquentation est devenue telle, que l'on voit des voyageurs transportés debout dans des conditions que je n'ose qualifier !

Pour remédier à cet état de fait, il convient :
1° - de toute urgence, de mettre en service des points de croisement entre Colomiers et L'Isle-Jourdain afin d'améliorer le cadencement. Cette mesure doit être complétée d'urgence, par :
a) - L'agrandissement des parcs de stationnement automobiles dans les gares.
b) - L'augmentation de la capacité des trains aux horaires surchargés.
2° - de lancer immédiatement les études afin de réaliser le doublement de cette section de ligne ou, à défaut, de l'équiper d'une Commande Centralisée de la Circulation.
[2]

[1] - Il est bien évident que la recherche proposée ici, est applicable sur les autres lignes du réseau cadencé qui a été mis judicieusement en place.

[2] - M. Alex Raymond, ancien maire de Colomiers, a été visionnaire en osant déplacer la gare de Colomiers afin d'organiser une desserte ferroviaire de sa ville.